Les erreurs à ne pas commettre en français au bac
Un guide des fautes à ne pas faire pour ne pas perdre de points sur ta copie le jour de l'épreuve anticipée de français ! En plus des révisions que tu pourras faire avec notre lexique et notre frise, retrouve tous les points auxquels il faut faire attention pour ne pas se mélanger les pinceaux, passer à côté du sujet et rater son épreuve ! Des conseils à la fois sur les connaissances à avoir et sur la méthodologie à employer pour l'écrit et l'oral !
Dans la partie : Les objets d'étude

- Ne pas se contenter d'expliciter la signification du poème. A partir de la seconde moitié du XIXe siècle, certains poèmes peuvent être hermétiques (leur sens n'est pas immédiatement accessible). Il est alors nécessaire de déchiffrer ce sens. Mais cela ne suffit pas : ce serait de la paraphrase. Il faut aller plus loin et construire une interprétation fondée sur l'analyse des procédés formés du poème.
- Ne pas décrire la versification d'un poème sans l'interpréter. Il est important de montrer que vous connaissez les règles de versification et leur évolution mais, dans un commentaire, la description de la structure d'un poème doit déboucher sur une interprétation. Par exemple, dans "Signe", Apollinaire exprime sa nostalgie ; par conséquent il adopte une forme poétique qui rapelle celles du passé, en employant les alexandrins en rimes croisées.
- Ne pas confondre vers libre et hétérométrie. Dans ces deux formes, les vers sont de longueur variable, mais un poème hétérométrique ne comporte que des vers traditionnels et rimés, tandis qu’un poème en vers libre peut comporter des vers très longs ou très courts, et qui ne riment pas nécessairement.
- Ne pas confondre lyrisme et romantisme. Le romantisme est un mouvement littéraire qui a souvent eu recours au registre lyrique ; mais le lyrisme se rencontre dans bien d’autres mouvements littéraires.
- Ne pas confondre les différents genres de l’apologue : fables, contes philosophiques, récits apologétiques, paraboles.
- Ne pas confondre utopie et contre-utopie. L’utopie représente un monde idéal pour faire ressortir les défauts du nôtre. La contre-utopie présente au contraire un système fondé sur l’aliénation.
- Ne pas oublier que la majeure partie de la population, du XVIe au XVIIIe siècle vit dans un système de pensée établi par la religion chrétienne.
- Ne pas oublier de présenter le contexte de publication du roman. Cela permet de comprendre les enjeux de son contenu.
- Ne pas étudier un personnage sans tenir compte des liens et des interactions qu’il entretient avec les autres personnages.
- Ne pas confondre héros et personnages secondaires. Le héros est le principal protagoniste ; un anti-héros est aussi un personnage principal, mais il n’effectue pas de grandes actions (Frédéric Moreau dans L’Éducation sentimentale de Flaubert).
- Ne pas confondre personnage, narrateur et auteur. Dans un roman à la première personne, le « je » ne représente pas toujours l’auteur (exemple : Adolphe de Benjamin Constant).
- Ne pas confondre les règles unitaires et les bienséances.
- Ne pas paraphraser les répliques sans les commenter.
- Ne pas oublier la dimension scénique du texte théâtral. Une pièce est faite pour être jouée, ce qui implique de prendre en compte la dimension théâtrale mentionnée par les didascalies et par les répliques.
- Ne pas assimiler théâtre et cinéma : le théâtre est un art vivant, représenté en direct sous les yeux du public. Il est écrit dans ce but.
- Analyser les didascalies. Elles permettent parfois de mieux comprendre les enjeux du dialogue dans lesquelles elles s’inscrivent.
Dans la partie : l'épreuve

- L’épreuve écrite dure 4 h, il ne faut pas oublier de se relire et être particulièrement attentif à l’orthographe lexicale et grammaticale : ne pas confondre participe passé et infinitif. Appliquer les règles d’accord qui conviennent.
- Dans la formulation de la problématique du commentaire, il ne faut pas confondre question directe et question indirecte et mêler les marqueurs de ces deux types de phrase. Leur syntaxe est distincte. On transforme une question directe en question indirecte (formulation plus soutenue) en introduisant la question par un verbe, en rétablissant l’ordre sujet-verbe et en ponctuant la phrase par un point. Ex : En quoi ce passage est-il représentatif du romantisme ?
→ Nous nous demanderons en quoi ce passage est représentatif du romantisme.
- On n'écrit pas : au niveau de mais sur le plan ; en ce qui concerne. On n'écrit pas : basé sur mais fondé sur.
- Les noms propres portent une majuscule. Ne nommez pas un auteur par son seul prénom ! On ne souligne pas les noms propres dans une copie. Ne soulignez que les titres d’œuvres. Mettez des guillemets pour indiquer les titres à l’intérieur d’une œuvre : nom de poème, de fable, de chapitre d’un récit, etc.
- Respectez les règles de ponctuation et les accents. On doit distinguer l’accent aigu de l’accent grave. Ce n’est pas un trait horizontal qui confond les deux ! De même, on n’écrit pas « etc... » ni « etc » mais « etc. »
- Ne mélangez pas écriture en chiffres et en lettres. On écrit en chiffres les dates, les numéros de rue, les quantités, les distances, les mesures (dans la littérature contemporaine ou dans la presse). Mais on écrit en lettres les déterminants ou pronoms numéraux ordinaux ; les chiffres romains des siècles et des rangs dynastiques ; les quantités, distances, mesures (dans les textes classiques).
- Ne pas oublier de faire des paragraphes : en effet la règle consiste en une grande idée par paragraphe.
- Ne pas oublier d’employer des connecteurs, ils sont indispensables pour structurer votre pensée.
- Ne pas oublier la conclusion : cela peut vous pénaliser. Il est fréquent, souvent par manque de temps, que les élèves omettent de rédiger leur conclusion. Pourtant, la conclusion est l’élément qui permet de répondre à la problématique.
- Ne pas écrire votre argumentation au passé ni au futur, mais au présent.
- Ne pas oublier de distinguer visuellement les différents paragraphes.
- Ne pas utiliser d’abréviations (« langage textos »).
- Ne pas confondre analyse linéaire et commentaire composé. L’analyse linéaire étudie le texte en suivant ses mouvements. Le commentaire littéraire aborde le texte par grands axes.
- Il ne faut surtout pas séparer le fond de la forme. Il ne faut pas étudier les procédés d’écriture comme les figures de style dans une première partie et le sens du texte dans une autre car la signification d’un texte dépend de la manière dont il est écrit.
- Ne pas avancer des idées sans s’appuyer sur des éléments du texte. Tout ce qui est dit dans un commentaire doit pouvoir se retrouver dans le texte.
- Ne surtout pas faire de la paraphrase. Il ne faut pas répéter ce que dit le texte sans l’analyser. Bannir la formule « le texte dit que ».
- Il ne faut pas aborder qu’un aspect du texte et négliger les autres. Étudier plusieurs aspects du texte permet d’en cerner le sens global et d’en découvrir la richesse.
- Tout comme la dissertation, il faut bien gérer son temps et rédiger la conclusion. Comme pour tout travail structuré et argumenté, la conclusion est un élément fondamental de votre travail.
- Ne pas réciter une explication apprise par cœur, vous risqueriez de passer à côté de la question.
- Ne pas oublier de rappeler régulièrement l’enjeu esthétique que pose la question sur le texte. Il faut ainsi rappeler quelle question l’examinateur a posée pour montrer qu’on souhaite y répondre.
- Ne pas se contenter d’une analyse superficielle du texte ou pire de la paraphrase qui n’apporte rien à ce que dit déjà mieux que vous un auteur. Expliquer les sous-entendus, l’implicite, etc.
- Ne pas proposer un exposé trop bref ou trop long, respecter les contraintes de temps. Ne pas répondre à côté des questions posées pendant l’entretien. Pour cela, prenez un petit temps de réflexion pour développer votre réponse.
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